• Un petit texte ecrit il ya un ptit bout...

    ...mais ca m'a fait pensé à laffaire de la chanson de l'hecatombe, alors chantons car apparament ca les titille  !!!

     

    Voici une petite chanson que, paraît-il, nous n'avons plus le droit de chanter dans la rue en présence des flics. Elle fait pourtant partie de notre culture française si chansonnière !

    Un camarade s'est, il y a peu, retrouvé en garde à vue pour l'avoir chantée. De l'outrage à la menace de mort, les condés franchissent vite le pas à tel point qu'arrivés au poste ils en étaient à la rébellion alors que le camarade s'est laissé embarqué, plutôt amusé de l'absurdité de la situation. Mais de pas en pas, à ces accusations s'est ajoutée celle de jet de projectiles !

    Le camarade en question, une espèce d'anar-rasta-blond-qui-fume-pas tendance patchouli n'est pas du genre à jeter quoi que ce soit parce qu'il faudrait prendre de l'élan, voire se baisser pour ramasser un projectile éventuel, puis le jeter, puis peut-être courir pour échapper aux flics, tout ça, c'est trop d'efforts pour lui. Excuse-moi camarade de me moquer de toi comme ça, c'est pour rire mais avoue, ce n'est pas loin.

    N'empêche ! Allez oust ! Devant le juge ! Heureusement, celui-ci, voyant les incohérences du “dossier” l'a relâché illico, enfin, les heures de garde à vue avaient eu lieu.

    Tout ça pour une chanson ! En France, tout finit par des chansons ou tout commence ?

    Alors la voici, vous la trouverez aussi sur un album de Parabellum et je vous invite à la chanter ! Quand les gendarmes, les CRS et autres argousins vous chargeront, chargez-les en la chantant, ou asseyez-vous par terre et chantez !

    Sinon, chantonnez-la à chaque fois que vous croisez les escadrons de surveillance, dans les rues, les gares, les aéroports, les métros, partout puisqu'ils sont partout ! Et s'ils vous interpellent, faites les innocents : Quoi ? Cette mélodie ? Ce n'est pas la musique du dernier spot de promotion de l'armée de Terre ?

     

    CAYENNE (Trad. Lifting by Gvi/Schultz)

     

    Je me souviens encore de ma première femme

    Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme !

    La reine des morues de la plaine Saint-Denis,

    Elle faisait le tapin dans la rue d'Rivoli !

    Mort aux vaches ! Mort aux condés !

    Viv'les enfants de cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !

    Ell' aguichait le client quand mon destin d'bagnard

    Vint frapper à ma porte sous forme d'un richard…

    Il lui cracha dessus, rempli de son dédain,

    Lui mit la main au cul et la traita d'putain !

    Mort aux vaches ! Mort aux condés !

     

    Viv'les enfants de cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !

    Moi qui étais son mec et pas une peau de vache,

    moi qui dans ma jeunesse pris des principes d'apache,

    'sorti mon 6.35, et d'une balle en plein coeur

    Je l'étendis raide mort et fus serré sur l'heure !

    Mort aux vaches ! Mort aux condés !

    Viv'les enfants de cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !

    Aussitôt arrêté, 'fus mené à Cayenne.

    C'est là que j'ai purgé le forfait de ma peine…

    Jeunesses d'aujourd'hui, ne faites plus les cons,

    Car d'une simpl'connerie, on vous fout en prison !

    Mort aux vaches ! Mort aux condés !

    Viv'les enfants de cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !

    Si je viens à mourir, je veux que l'on m'enterre

    Dans un tout p'tit cim'tière près d'la porte Saint-Martin,

    Qutr'cent putains à poil viendront crier très haut :

    “C'est le roi des Julots que l'on colle au tombeau !”

    Mort aux vaches ! Mort aux condés !

    Viv'les enfants de cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !

     

    C'est-y pas beau ça ? Allez, on reprend en choeur !

    A.O.


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