•  Après moult récup'... des petites photo de temps à autres...

    fruits pour les animeaux.

     Après moult récup'... des petites photo de temps à autres...

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    Création vue sur Front Utopik


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    Par Benjamin Lesage (13 avril 2012)

     

    Comment faire pour manger quand on a décidé de se passer d’argent ? Rien de bien compliqué, semble-t-il, pour Benjamin et ses acolytes. Les trois jeunes Européens, sur les routes du monde depuis plus d’un an, trouvent tous les jours de quoi s’alimenter, principalement en glanant parmi les tonnes de nourriture gaspillée chaque jour. Ils comptent aussi sur la générosité des habitants croisés en route.

     

    Se nourrir sans utiliser d’argent peut paraître impossible. Au cours de notre voyage, dans les pays économiquement développés, nous nous sommes pourtant débrouillés en « recyclant » la nourriture dans les poubelles des supermarchés et des boulangeries, ou en demandant directement si nous pouvions « sauver » la nourriture destinée à la poubelle. Bien souvent, les directeurs des magasins acceptent. Parfois certains refusent, allant même jusqu’à jeter de l’eau de javel sur les poubelles pour être sûrs que personne n’ira fouiller dedans !

     

    En général, nous mangeons très bien. Même s’il nous arrive de ne manger que du pain, ou des fruits. Nous sommes tellement habitués, avec l’argent, à avoir tout tout de suite que nous perdons la valeur des aliments. Nous oublions le plaisir de manger, d’apprécier un fruit, un plat bien cuisiné. Au Maroc, les gens nous ont souvent invités pour un thé ou un couscous. C’est là, au cours de notre voyage, que nous avons rencontrés les gens les plus chaleureux et les plus généreux, toujours prêts à partager. Il y a au Maroc beaucoup moins de gaspillage qu’en France, sauf dans les lieux touristiques, qui regorgent de restaurants étrangers, et dans lesquels nous pouvions recycler pas mal de nourriture.

     

    En Amérique latine, les gens nous ont beaucoup offert à manger. Nous recyclions dans les lieux touristiques et bénéficions de la générosité des gens dans les petits villages. Même dans les lieux les plus pauvres, les gens jettent de la nourriture, comme dans les marchés, où l’on trouve toujours quelques fruits ou légumes abîmés. Au Mexique, par exemple, les fruits et les légumes sont abondants, et nous récupérons des kilos de nourriture que nous cuisinons et partageons.

     

    Poubelles cadenassées

     

    Notre récent voyage aux États-Unis fut un grand choc. Nous avons mangé comme des rois, de la nourriture bio et végétarienne, qui termine dans les poubelles des grands supermarchés. Des tonnes et des tonnes de nourriture qui se perdent chaque jour, parfois sous le nez des pauvres de ce pays. La plupart des gérants ferment les poubelles avec des cadenas.

     

    Lorsque nous trouverons un terrain, nous voulons pouvoir semer nos propres graines et produire notre propre nourriture, pour ne plus dépendre des restes du système. Mais d’ici là, voyant toute cette nourriture gâchée, nous nous faisons presque un devoir de la recycler. D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), plus d’un milliard d’êtres humains souffrent de malnutrition et plus d’un milliard souffrent d’obésité. Nous produisons dans le monde suffisamment de nourriture pour 12 milliards d’êtres humains, estime la FAO. Mais plus d’un tiers de la nourriture produite termine à la poubelle. Un taux de gaspillage qui s’élève à 50 % dans certains pays comme les États-Unis !

     

    Une injustice liée à l’idée de l’abondance, véhiculée par le système capitaliste : des supermarchés pleins de nourriture, de tout à chaque instant, des produits qui périment trop vite, qui viennent de trop loin. Très peu de restaurants, de boulangeries ou de supermarchés ne jettent pas de nourriture. Beaucoup nous critiquent en disant que nous profitons du système, que manger les restes, ce n’est pas l’auto-suffisance. Ils ont raison : nous ne prétendons pas vivre en dehors du système. Au contraire, nous voulons y rester pour participer au changement.

     

     

    Vu sur Bastamag


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    Glaneuse depuis mon enfance, je tenais à partager mes connaissances en la matière.

    Avec ma mère et mes sœurs, on ramassait des mures sauvages et des framboises dans les champs, on passait de superbes moments à la campagne.

    Je quitte le cocon familial pour me retrouver en ville et « boulot, métro, dodo » comme occupation principale.

    ...

    Le bus s'arrêtait devant l'enseigne d'un fleuriste et une fois par semaine, ça débordait !

    La curiosité m'a poussé à soulever le couvercle pour constater que les plantes et les bouquets de fleurs coupées était presque en parfait état...

    J'ai refait la déco de mon appartement avec des bouquets reconstitués comme ça pendant un an.

     

    Le chaos est arrivé dans ma vie, l'achat d'une maison, un contrat de travail pas renouvelé suite à l'arrivée de bébé, le stress du manque d'argent, les fins de mois difficiles... Mon conjoint de l'époque loue un camion, mets toutes mes affaires dedans, et m'expédie à Nantes, cette grande ville que je ne connaissais pas... Je me retrouve SDF avec mon enfant de 18 mois. Quatre mois de galère... sans carte bancaire, sans mes papiers, il fallait que je mange quand même... et les premières poubelles...

     

    La chance m'a souri à partir de ce moment, j'ai rapidement trouvé un foyer d'hébergement et un logement social... ma vie s'est nettement améliorée, un regard nouveau sur les choses du quotidien... Besoin d'un lit ? Tiens il y a un clic clac en parfait état à la poubelle... micro onde, gazinière, TV de deuxième mains... Je n'ai jamais été aussi riche matériellement que depuis que je fais les poubelles

    L'obsession des poubelles ne s'est pas arrêtée là, j'en rêvais, j'observais, je fouinais, je récoltais, j'en jouissais...

    Meubles, décoration, vêtements, alimentation, outils de jardin, livres, jouets !!!

    Tout ! On trouve de tout dans les poubelles !

    Encombrants, le jour des éboueurs, poubelles des immeubles collectifs, une vraie organisation s'installe. Un carnet de bord , une organisation méticuleuse, l'envie de crier au monde entier le triste constat de cette société d'hyper-consommation.

     

    J'ai découvert Facebook en 2010 (seulement !), au début réticente à confier des données personnelles, puis complètement accroc pour la simplicité des échanges et des rencontres multiples. Je me lance dans la création d'un groupe d'entraide, comment chercher les bons plans pour trouver les besoins du quotidien... Ainsi est né Freegans France et son accueil, recueil d'informations. Le partage, les rencontres, le troc, une vrai complicité entre les freegans s'instaure...

     

     

    Aujourd'hui je ne travaille plus comme salariée, je produis ma viande, mes œufs et mes légumes. La chance m'a permis de retourner vivre à la campagne. Je fais le choix de conduire mon chemin de vie vers l'autarcie alimentaire, et avec le temps je l'espère, vers une autarcie énergétique.

     

    Amandine :)

     

    • En route pour l'autarcie

    https://www.facebook.com/ groups/188194977911244/

    • Tout faire soi même

    https://www.facebook.com/ groups/Methakitoolia/

    • Le p'tit jardin

    https://www.facebook.com/ groups/204078692972756/

     

     

    et les pages :

     

    • La compétence du boulanger et la transmission de son savoir faire

    https://www.facebook.com/ pages/ la-comp%C3%A9tence-du-boulanger -et-la-transmission-de-son-sav oir-faire/130677677031118

    • Encyclopédie pour survivre envers et contre tout

    https://www.facebook.com/ pages/ Encyclop%C3%A9die-pour-survivre -envers-et-contre-tout/ 113370475416443

     

    Bonne lecture et bonne récolte :D

    Vu sur freegan france


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