• Le bisphénol S est désormais couramment utilisé comme plastifiant à la suite des interdictions généralisées sur l'utilisation du composé apparenté bisphénol A (BPA) en raison de ses propriétés semblables œstrogéniques ; le bisphénol S se trouve dans une variété de produits de consommation courante. Toutefois, le bisphénol S a montré une activité oestrogénique similaire au bisphénol A, et donc son principal avantage de ces applications est simplement qu'il échappe à l'interdiction légale sur le bisphénol A et permet aux produits contenant du bisphénol S d'être étiquetés « sans BPA ».

    Merci wikipédia :)

    source 


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  • Cinq fois plus de pesticides autorisés dans l’eau du robinet depuis un an ! En toute discrétion

    http://www.carevox.fr/sante-maladies/article/cinq-fois-plus-de-pesticides

    Ne le lisez pas trop fort, ça risquerait de s’ébruiter : En catimini, en février 2011, le ministère de la Santé a décidé de multiplier par 5 la concentration maximale autorisée pour les pesticides dans l’eau du robinet. Désormais à consommer avec modération...

     

    C'est l'association Générations Futures, ONG spécialisée dans la question des pesticides, qui a levé le lièvre le 7 février 2012, dans une indifférence médiatique totale.

    Depuis 1998, un avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) tenait lieu de réglementation. Dans une transposition quelque peu olé-olé de la directive européenne 98/83, le CSHPF avait en effet décidé que l'eau ne devait "pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments" si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20% d'une valeur répondant au doux nom de "valeur sanitaire maximale" (VMax, définie par divers organismes : OMS, EFSA, AFSSA...). Une interprétation qui dépassait déjà largement les normes européennes.

    Les pesticides, c'est bon... buvez-en !

    La "nouveauté", c'est qu'en février 2011, une instruction de la Direction Générale de la Santé (DGS, dépendant du ministère de la Santé), passée totalement inaperçue jusque là, a tout chamboulé. Sans tambour ni trompette, le ministère s'est donc jeté à l'eau et a décidé de porter les "seuils de potabilité" à 100% de la VMax. Soit une multiplication par 5 des seuils en vigueur ! Défoliant Décoiffant !

    "Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 !" déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. "Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats-Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/l pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/l pendant la même durée !" fulmine-t-il.

    Le ministère de la Santé en eaux troubles...

    Autre conséquence de cette nouvelle mesure sanitaire : la baisse artificielle du nombre de personnes concernées par une présence excessive de pesticides nécessitant une restriction d'utilisation de l'eau. On est ainsi passé de 34 300 personnes touchées par ces restrictions en 2009 à une estimation de 8 939, selon les chiffres du ministère ! De la belle ouvrage...

    "Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation" proteste François Veillerette qui voit là "la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre !"...

    Et bientôt, au fil de l'eau, il suffira d'arroser son jardin pour le désherber ? On n'arrête pas le progrès...

     

    Napakatbra

     

    POST-SCRIPTUM

    • Remarque : la décision date du 9 décembre 2010 n’a été publiée au Bulletin Officiel que le 15 février 2011.


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  • Dimanche 1er avril, les habitants de la maison THANKS FOR THE FUTURE se sont vus définitivement couper l’électricité par… le Projet 244.

    Le Projet 244 nous assiège…

    Cette association conventionnée depuis plus d’une dizaine d’années par la mairie de Tours, a pour vocation de gérer le bon fonctionnement d’une ancienne friche industrielle reconvertie en locaux artistiques.

    Néanmoins, cette friche abrite également depuis ses débuts une maison collective qui a accueilli au fur et à mesure des années, différents habitants. Bien que partageant un espace commun, il nous est nécessaire de rappeler que cette maison ne fait en rien partie du Projet 244.

    Tout en cultivant un certain goût pour son indépendance, celle-ci s’est transmise en prenant une dimension collective et en se nourrissant des désirs et des volontés de ses occupants.

    Jusque là, nous avions réussi à nouer un dialogue tout en sachant faire des compromis pour le bon quotidien de chacun. Nous comprenons que cette vie quotidienne et collective ait pu parfois gêner la sensibilité des artistes évoluant dans ce lieu.

    Pour des raisons pratiques, la maison THANKS FOR THE FUTURE était rattachée électriquement au même réseau que le Projet 244. Dernièrement des tensions sont nées à ce sujet. 

    Bien que l’année précédente, nous ayons proposé de payer notre propre consommation, ce qui nous a été refusé. Le CA du Projet 244 nous a enfin informé par une lettre du 1er mars,  de sa volonté de nous couper l’électricité le 1er avril. Cette décision a été prise rapidement afin de nous laisser le moins de temps possible pour nous organiser.

    Après les avoir informé qu’il nous fallait un court délai de quelques semaines pour obtenir par nos propres moyens l’électricité, le Projet 244 nous a tout de même coupé l’électricité.

    Aujourd’hui encore, il serait simple de trouver une issue à ce conflit puisque EDF nous propose de nous rattacher à notre ancien compteur (personnalisé) et de nous fournir une facture séparée. Toutefois là encore, le Projet s’y oppose et tente de bloquer la situation, prétextant que le compteur se trouve dans leurs locaux.

    Nous ne faisons pas d’amalgame entre le CA du Projet et les différentes compagnies et artistes résidant sur les lieux. Certains se sont même dissociés de ce genre d’agissements, d’autres les ont appuyés…

    Nous regrettons que l’éthique et les valeurs que prônent certains de ces membres du CA lorsqu’ils montent sur scène, ne puissent se traduire plus concrètement dans la vie réelle.

    Nous regrettons que le monde de la culture soit à l‘image de cette société, c’est-à-dire un lieu de pouvoirs. Sans possibilité de dialogue, où des relations humaines pourtant simples sont remplacées par des décisions administratives sans fondement.

    Nous regrettons d’avoir à assumer ce genre de conflit. Toutefois, si nous voulons continuer à vivre et à exprimer notre créativité de manière indépendante, il nous est nécessaire de ne pas nous laisser écraser par le rouleau compresseur que constitue le Projet 244.


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  • Virginie et Pierre vivent dans une yourte depuis deux ans avec leur petite fille. Ils sont menacés d'expulsion et ont comparus au tribunal correctionnel de Tarbes, le 9 juin dernier pour " execution de travaux en meconnaissance des regles d'urbanisme". L'affaire a été mise en déliberé, le jugement rendu le 30 juin 2011.

    La yourte qu'occupe Virginie Lac avec sa fille Amaya, âgée de 6 ans, et Pierre, son compagnon, serait de nature à porter atteinte au patrimoine architectural. Ce choix de vie, sur un terrain agricole dont le couple a fait l'acquisition en 2009, leur vaut quelques tracasseries, depuis septembre 2010, ainsi qu'une convocation devant le tribunal correctionnel de Tarbes, jeudi matin. Où un collectif de soutien donne rendez-vous à 8 h 30, considérant que « l'administration a décidé de leur mettre abusivement des bâtons dans les roues ».

    Plusieurs associations, s'appuyant sur la relaxe de Tom et Léa, en Ariège, se sont mobiliser.

    La jeune femme, qui a défendu son projet agricole, a été relaxée dès la première instance.


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  • CATHY ROCHER
    14/04/2012
    Un coup dur pour Amidou Chateau et son épouse Stéphanie.
    Un coup dur pour Amidou Chateau et son épouse Stéphanie. (Photo archives STÉPHANE BARBIER)

    C’est un coup dur pour Amidou et Stéphanie Chateau. Poursuivi pour avoir monté deux yourtes sur un terrain inconstructible à Lagnes, sans avoir obtenu un permis de construire et pour des infractions au plan d’occupation des sols, Amidou Chateau a été reconnu coupable, hier, par la cour d’appel de Nîmes. Il est condamné à 1 000 € d’amende. La cour a ordonné la remise en état des lieux dans un délai de trois mois (avec une astreinte de 75 € par jour de retard).

    Les magistrats ont donc mis fin au projet de vie de ce jeune couple d’éleveurs, parents de deux enfants qui, sur ces terres louées à une ancienne chevrière, vivait dans ces yourtes et s’était investi dans une ferme alternative éco-nomade. À leur sortie du palais de justice, Amidou et Stéphanie Chateau n’ont pas souhaité s’exprimer.

    Les yourtes sont des lieux de vie permanents

    Contrairement à ce qui avait été relevé par le tribunal correctionnel d’Avignon qui avait relaxé le prévenu, les magistrats de la cour ont considéré que ces deux yourtes, "loin d’être une édification légère", étaient des "lieux de vie permanents et durables" avec "une réserve d’eau extérieure reliée à l’intérieur du lieu d’habitation par des tuyaux, des panneaux solaires reliés de la même manière, des toilettes sèches..." Et étaient donc toutes les deux soumises à un permis de construire, l’emprise au sol étant supérieur à 20 m2.

    Les magistrats ont enfin relevé que les yourtes étaient posées sur une zone ND (naturelle) où seules sont autorisées des constructions justifiées par la gestion de ces espaces naturels. Éleveur de chèvres, Amidou Chateau et son épouse avaient repris l’activité de l’ancienne chevrière et avaient expliqué avoir réintroduit le pastoralisme. La cour ne l’a pas entendu ainsi et a noté qu’il s’agissait là d’"une démarche d’autosuffisance plus qu’une réelle exploitation agricole".

    Le collectif Cheyen choqué

    Cette décision de justice a choqué les collectifs d’usagers en yourtes qui avaient suivi de près cette affaire. "Je suis indignée et révoltée, a commenté, hier soir, Sylvie Barbe, représentante du collectif Cheyen (Coordination des habitants-usagers en yourte sur espaces naturels), prenant connaissance de l’arrêt de la cour d’appel. C’est un procès politique contre les pauvres, l’écologie... Les yourtes ne sont pas des constructions. Les usagers des yourtes sont des gens honnêtes qui travaillent, proposent quelque chose de neuf et un mode de vie écologique. Et on nous traite comme des délinquants."

    À Belvezet, installés dans deux tentes mongoles, Thierry et Marie Laurent, des maraîchers, sont "bouleversés". "C’est de l’acharnement contre un mode de vie et d’habitat qui n’est pas accepté", s’inquiète Thierry. En conflit avec le maire de Belvezet, le couple avait été convoqué au palais de justice. En référé, le juge avait débouté la commune et précisé alors que la yourte n’était qu’une tente et non une construction.


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