J'ai découvert dans le livre " Le Grand livre des herbes" de Jekka MCVICAR, parmi tout une multitude d'autres plantes, une page sur l'Achillée.

Ce qui m'a surtout plu en cette plante, ce sont ses actions bénéfiques sur les plantes malades qui poussent dans son voisinage : des substances sécrétées par ses racines aident les plantes affaiblies à déclencher ses mécanismes de défenses. De plus les feuilles des Achillées utilisées en infusion donnent un engrais riche en cuivre qui agit préventivement contre les attaques de champignons et lutte contre le mildiou. Quelques feuilles ajoutées au tas de compost accélèrent le processus de décomposition.

Cette plante a d'autres propriétés, en ce qui concerne l'usage culinaire et médicinal. Les feuilles peuvent garnir les salades.
L'Achillée est connue pour son action hémostatique, des feuilles froissées posées sur une petite coupure freinent le saignement.
L'infusion des fleurs combat la fièvre.

Culture :

Situation : l'achillée s'accommode de presque tout les types de sol et tolère la sécheresse

Multiplication :

En automne, semez en caissette et hivernez sous châssis froid. La levée est irrégulière. Au printemps, repiquer les jeunes plants à 20, 30 cm de distance. Cette plante peut être envahissante, éviter le semis direct en pleine terre. Diviser si nécessaire les pieds au printemps ou au début d'automne.

  Sinon sa petite histoire : le nom de cette plante prend ses origines dans la mythologie grecque. Durant la guerre le siège de Troie, le célèbre Achille utilisait des feuilles d'achillée pour soigner ses soldats blessés.

  Elle est considéré comme une mauvaise herbe par certains jardiniers (partisans des pelouses impeccables)... ce qui est bien regrettable vu toute les actions bénéfiques qu'offre cette plante. 

  L'achillée est normalement très abondante dans les prairies naturelles et, jadis, les paysans lui reconnaissaient un effet fortifiant sur les animaux et le bétail. « Elle contient des substances volatiles qui stimulent leur appétit et renforcent leur organisme », écrivait en 1965 Marcello Piccioni dans son Dictionnaire des aliments pour les animaux (en 4 langues).